Origines des plaques d’immatriculation en France


Au 18ème siècle, la nécessité d’identifier les véhicules circulant dans les rues de Paris est devenue évidente. À cette époque, les moyens de transport courants à Paris étaient les carrosses tirés par des chevaux, les fiacres et d’autres formes de transport équestre. En 1749, un officier de la Marechaussee de Paris a présenté une proposition innovante à Louis XV : un système d’identification des véhicules. Cette idée était principalement motivée par le désir de réduire le nombre croissant de crimes dans les rues animées de la capitale.

Quelques décennies plus tard, en 1783, Louis XVI a introduit une mesure significative pour renforcer cette initiative. Il a ordonné que tous les cochers apposent une plaque métallique sur leur calèche. Cette plaque devait afficher le nom et l’adresse du cocher, permettant ainsi une identification rapide en cas de besoin.

Au 19ème siècle, alors que l’ère industrielle battait son plein et que les villes françaises se développaient rapidement, plusieurs municipalités ont ressenti le besoin de réguler la circulation. À Lyon, par exemple, une réglementation locale a été mise en place, obligeant les calèches à porter une plaque numérotée pour traverser le célèbre Parc de la Tête d’Or.

En 1893, face à l’augmentation du nombre de véhicules et à la nécessité d’une régulation plus stricte, une loi nationale a été promulguée. Elle rendait obligatoire pour tous les véhicules et calèches en France de porter une plaque indiquant le nom et l’adresse du propriétaire. Cette mesure visait non seulement à faciliter l’identification des propriétaires en cas d’accident, mais aussi à instaurer un certain ordre dans les rues encombrées.

La fin du 19ème siècle a également vu la création des premiers documents d’immatriculation, communément appelés « carte grise ». Introduits en 1899, ces documents étaient conçus pour fournir des informations détaillées sur le véhicule et son propriétaire, complétant ainsi les informations fournies par la plaque d’immatriculation. Ils s’appelaient un récépissé de déclaration et étaient délivrés en préfecture de police.

Avec l’aube du 20ème siècle et l’essor rapide des véhicules motorisés, un système d’immatriculation plus structuré était nécessaire. En réponse à cela, la Circulaire du 11 septembre 1901 a été introduite, établissant un système régional d’immatriculation. Selon ce système, les plaques d’immatriculation étaient composées de trois chiffres, suivis d’une lettre représentant une région. Cette lettre était basée sur une cartographie régionale de l’Administration minière, l’organisme responsable de l’approbation des moteurs de voiture à cette époque.

Avec l’aube du 20ème siècle et l’essor rapide des véhicules motorisés, un système d’immatriculation plus structuré était nécessaire. En réponse à cela, la Circulaire du 11 septembre 1901 a été introduite, établissant un système régional d’immatriculation. Selon ce système, les plaques d’immatriculation étaient composées de trois chiffres, suivis d’une lettre représentant une région. Cette lettre était basée sur une cartographie régionale de l’Administration minière, l’organisme responsable de l’approbation des moteurs de voiture à cette époque.

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